Togo : L’alerte de l’UNESCO sur les dangers des influenceurs

Au Togo et partout dans le monde, où les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie quotidienne, une étude récente de l’UNESCO révèle une réalité troublante concernant les influenceurs. L’étude a révélé que deux créateurs de contenu sur trois ne vérifient pas l’exactitude de leurs publications. Les férus des réseaux sociaux privilégient souvent les clics et la viralité au détriment de la vérité.

Les plateformes comme Facebook, Instagram, WhatsApp et Telegram dominent la communication, en particulier chez les jeunes. Si ces outils connectent les gens et diffusent des informations, ils ouvrent également la porte à la désinformation.

Les risques de la désinformation

Étant donné que 62 % des influenceurs dans le monde publient du contenu sans en vérifier la fiabilité, les utilisateurs, à l’instar des Togolais, sont invités à aborder les informations en ligne avec prudence.

La désinformation peut avoir de graves conséquences, allant de la panique publique à la promotion de comportements préjudiciables. Selon une enquête de l’UNESCO menée auprès de 500 influenceurs dans 45 pays, 42 % d’entre eux ont admis manquer de rigueur dans la création de contenu.

Former les influenceurs à la responsabilité

Pour répondre à ce problème, l’UNESCO a lancé une initiative mondiale de formation pour les influenceurs en août 2024. Plus de 9 000 créateurs de contenu ont déjà été formés pour lutter contre la désinformation et les discours de haine. Le programme met l’accent sur la création de contenu éthique et la communication responsable.

Que peuvent faire les influenceurs togolais ?

La Directrice de l’UNESCO, Audrey Azoulay, souligne la nécessité pour les créateurs de contenu d’assumer leur rôle dans la lutte contre la désinformation. Les influenceurs togolais peuvent s’inspirer de cette formation pour promouvoir des pratiques éthiques, en veillant à ce que leur contenu élève et informe plutôt qu’il n’induit en erreur.

Pour la communauté numérique en plein essor du Togo, il s’agit donc d’un signal d’alarme : il faut utiliser les médias sociaux comme un outil de progrès et non de chaos.

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